Dans le contexte actuel de mutation et de sobriété énergétiques, et alors que l’obligation de rénovation énergétique est déjà une réalité dans le secteur tertiaire, Energies et Avenir a souhaité identifier la nature des travaux les plus efficaces et les plus rentables dans les bâtiments d’enseignement qui représentent, à eux seuls, près de 20% du parc tertiaire, soit environ 180 millions m2.
Ainsi, les simulations réalisées démontrent qu’en termes d’efficacité énergétique la rénovation du système de chauffage et de climatisation est le premier poste d’économies d’énergie. Elle permet à elle seule de réduire la consommation de 20 à 60 %.
Un objectif de rénovation qui permet de faire passer un bâtiment d’une classe de performance D ou E à une consommation de l’ordre 180 kWhep/m2 représente le meilleur compromis entre gains d’efficacité énergétique (35%) et coûts d’investissement (30€HT/m2). Aller au-delà exige de mobiliser six fois plus d’investissement (225 €HT/m2) pour un gain énergétique supplémentaire réduit (30%).
En outre,dans le cas des bâtiments d’enseignement, une forte contrainte pèse sur la durée des travaux qui doivent se tenir dans la durée des vacances scolaires. Énergies et Avenir attire donc l’attention sur la pertinence de privilégier un phasage des travaux « BBC compatibles ». Ce phasage permet en effet de réduire le coût des investissements initiaux tout en générant des économies financières et énergétiques importantes et pérennes dès les premières étapes, nécessaires pour engager d’autres travaux.